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Les vaporisateurs et les boules d’extinction…

Depuis quelques années, nous voyons apparaître sur le marché des vaporisateurs et des boules d’extinction. Agissant comme un extincteur conventionnel, les vaporisateurs contiennent un agent d’extinction quelconque et sont déclenchés par l’intervention humaine.

Je vois souvent, dans les résidences où il y a une cuisinière au gaz, ces vaporisateurs valides pour les classes B et C seulement (liquides et gaz inflammables et équipement sous tension électrique). C’est une erreur à mon point de vue, car la charge combustible dans une résidence est davantage de classe A (bois, carton, plastiques, etc.). Comme le feu risque fort de se propager à ces structures, l’agent d’extinction devient alors inefficace. Dans la majorité des cas, privilégiez toujours un appareil de classe ABC.

Les boules d’extinction, elles, semblent plus novatrices et leur action est spectaculaire. Faites généralement de plastique, elles contiennent un agent extincteur et un gaz sous pression. L’enveloppe fond au contact des flammes. Il se produit alors une explosion qui propulse l’agent d’extinction. Bien que leur portée soit limitée, ces appareils ont l’avantage de ne pas nécessiter d’intervention humaine pour entrer en action.

Il faut cependant savoir que ces produits ne sont pas reconnus comme des extincteurs par le Code national de prévention des incendies, ni par la NFPA. Comme les réglementations provinciales, régionales et municipales tendent à exiger la présence d’un extincteur lorsqu’il y a un appareil à combustion dans la résidence, sachez que l’achat de tels dispositifs ne peut pas remplacer la présence d’un extincteur de classe ABC approuvé par le ULC, là où c’est requis.